mardi, 27 mars 2007
Lettre à Dédé - Robert Lamoureux
Qu’est ce qui se passe ? Dédé
qu'est ce que tu t'es fait ?
t'as buté du nez sur de grosses misères
sur toutes les saletés d'la vie
et t'as pris des chemins ou y a pas d'lumière
les chemins ou d'habitude on crève d'ennuis
tu t'lèves et tu t'couches et puis tu te relèves
t'es comme une horloge qu'on remonte le matin
ah ! si seulement t'avais trouvé un bout de rêve
pour t'y accrocher ne serait-ce que d'une main
sans rêve dans la vie tu vas t'perdre
fiche-toi une passion quelque part dans le corps
alors tu verras qu'la vie est superbe
t'auras d'un seul coup des matins en or
dis toi "je suis pauvre et en bas de l'échelle,
j'peux pas être plus petit ni plus dédaigner
mais j'ai 2 bonnes mains et une foi toute nouvelle
donc j'ai rien a perdre et tout à gagner"
fixe-toi un but et puis pars et marche,
marche, marche, marche encore, marche sans arrêt
craque tes os, grelotte, crève de faim mais marche
ton repos ce sera de voir le chemin déjà fait
oh y'aura des raisons qui te diront "arrête,
prends un peu de repos t'as le droit aux beaux jours"
continue de marcher ne tourne pas la tête
les gens qui se reposent se r'posent pour toujours
les beaux jours, bien sûr, faut les voir, sans doute,
mais on les voit mieux quand on est bien debout
les gens qui se couchent au bord de la route
ne voient les beaux jours que par l'dessous
saute la maladie enjambe la fatigue
ça n'existe pas, la mort ? c'est pas vrai
fiche-toi des envieux,des lâches,des intrigues
marche-leur sur la tête lave tes pieds après mais
laisse dans ton coeur une porte grande ouverte
faut qu'la charité puisse toujours entrer
il faut que ton coeur soit une fleur offerte
si tu veux r’cevoir faut d'abord donner
ne fais jamais rien sans penser aux autres
ne reçois jamais sans rien partager
confonds dans ton coeur le mien et le vôtre
mais fais de ce vôtre un objet sacré
alors tu verras comme monte une belle flamme
monter dans ton coeur une grande et belle joie
de ces joies immenses qui vous inondent l'âme
et qui font pleurer sans qu'on sache pourquoi....
10:05 Publié dans Un jour, un texte | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : littérature, lamoureux, lettre à Dédé | | | Facebook
Commentaires
sur une scène d'un petit bistro chansonniers
à Québec
avec beaucoup de sucès
Gilles Vigneault qui n'était pas connu à l'époque
était présent…
Il m'est très agréable de retrouver sur le net un si beau texte
J'ai 73 ans et je crois que ce texte est encore d'actualité
pour les jeunes qui ne savent pas trop où se tirer pour croire à l'impossible
Merci
Claude F
Écrit par : Claude fleury | vendredi, 29 août 2008
Puis-je faire référence de vôtre page sur mon blogue ?
Que me conseillez-vous pour faire un lien sur mon site, je suis encore débutant dans cette univers du blogue.
Merci et bonne fin en non-damné !
Michel
Écrit par : Michel | mercredi, 17 décembre 2008
Bien sûr, vous le pouvez :)
Pour faire un lien sur votre site, je vous conseille d'aller dans "listes", vous créez une liste de "liens". Vous insérez ensuite les liens que vous aimez. Une fois la chose faite, vous allez dans présentation, contenu des colonnes, vous positionnez votrte nouvelle liste où vous le souhaitez.
Bonne journée :)
Et bonnes fêtes d'année sans fin.
Écrit par : absolu | mercredi, 17 décembre 2008
Merci à vous et Bonne année !
Michel
Écrit par : Michel | mardi, 27 janvier 2009
Je m'souviens Dédé quand on était môme(s)
Tu t'battais toujours pour oui ou pour non
C'est toi qui prenais la tête des monomes
Mon père aimait bien t'voir à la maison
T'avais du sang froid, t'étais franc,limpide
Tu mettais ton coeur dans tout c'que tu f'sais
Tu m'écris maint'nant qu'tu penses au suicide qu'est ce qui s'passe Dédé
Qu'est ce que tu t'es fait .......
Écrit par : PIRET | dimanche, 01 novembre 2009
Écrit par : Léger | samedi, 15 mai 2010
Mais merci quand meme d'en avoir poste le plus gros!
Écrit par : Marie | mardi, 21 septembre 2010
Pouriez vous m'aider.
Merci
Écrit par : GISCLON | mardi, 19 octobre 2010
Pouriez vous m'aider.
Merci
Écrit par : GISCLON | mardi, 19 octobre 2010
Écrit par : Matthieu | mercredi, 11 septembre 2013
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